La vitamine A liée à un risque de fracture de la hanche
Trop de vitamine A pourrait augmenter le risque de fracture de lahanche chez les femmes d’un certain âge. Nombred’études vantent pourtant les mérites de cettevitamine également appelé rétinol, rappelantson action contre le dessèchement de la peau, uneaugmentation de la résistance aux infections, etc.
Pour arriver à cette étonnante conclusion, leschercheurs ont analysé plus de 70 000 questionnaires portantsur les habitudes alimentaires de femmes âgées de 34à 77 ans. De 1980 à 1998, 603 fractures de hanchesont été enregistrées au sein del’effectif.
Passant au crible les différents régimes, lesscientifiques ont pu mettre en évidence un quasi-doublementdu risque de fracture de la hanche chez les femmes prenant plus de2 000 microgrammes de rétinol par jour par rapport àcelles en prenant moins de 500. De plus, les femmes qui prenaientun supplément vitaminique spécifique avaient unrisque de fracture plus important de 40 %.
A contrario, l’ingestion de bêta-carotène (quel’organisme transforme en rétinol) ne semble pas avoirles mêmes effets délétères sur lesos.
L’association rétinol–fracture de la hanche estcependant atténuée par la prise d’un traitementhormonal substitutif chez les femmes ménopausées.
L’une des hypothèse des chercheurs est que la vitamineA interfère avec la vitamine D qui permet àl’organisme de fixer le calcium ou avec les cellules encharge du remodelage osseux (renouvellement des os). A lalumière de ces résultats, ils appellent cependantà une possible réévaluation des apportsjournaliers conseillés. Ils sont en France de 800microgrammes pour les femmes adultes. Chaque année, 130 000femmes sont victimes d’une fracture causée parl’ostéoporose. Après 50 ans, ces traumatismesconcernent 40 % des femmes.
Source : JAMA. 2002;287:47-54Click Here: gold coast suns 2019 guernsey